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tagnes à couches pierreuses et des montagnes volcaniques ; mais leur existence 
ni leur formation particulière ne contredisent nullement l'explication que je 
donne des effets de l'influence des eaux dont il s’agit dans ce chapitre.
 

Il m'importait donc de démontrer, 1°. que le mouvement des eaux douces à la 
surface des parties découvertes de notre globe, en altérant, humectant et lavant 
sans cesse les parties du sol, toujours élevées au dessus du niveau des mers, en 
détache continuellement des particules terreuses, pierreuses, métalliques, etc. 
les transporte dans le bassin des mers, et tend sans cesse à combler ce bassin ; 
2°. que ce mouvement des eaux douces, à mesure qu'il transporte dans les mers 
tout ce qu'il détache de la superficie des parties découvertes du globe, excave 
et sillone les plaines, détruit l'uniformité de leur niveau, creuse le lit des 
rivières et des fleuves, forme les bassins qui contiennent ces lits, et les 
côtes qui bordent ces bassins ; enfin, change ces côtes en crêtes montagneuses, 
et taille ces crêtes en lobes, qui, en s'aiguisant plus ou moins, constituent 
les montagnes non volcaniques ni accidentelles, mais qui font partie de chaînes 
plus ou moins régulières. 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
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