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Ces combinaisons nouvelles sont prouvées, 1°. parce que les résultats de l’acte 
chimique de la dissolution ne sont pas la séparation subsistante de tous les 
principes auparavant combinés, puisqu'il y en a qui se dissipent ; 2°. parce que 
les composés qui sont produits par suite de l'acte de la dissolution, ne sont 
jamais les résultats de l’union de la totalité des principes qui constituaient 
auparavant les deux matières mélangées ou mises en contact, puisque, encore une 
fois, une partie de ces principes s'est exhalée ou dégagée pendant la 
pénétration de ces deux matières ; 3°. parce qu'enfin on ne peut reproduire à 
volonté les deux matières en question, et dans leur quantité première, qu'en 
sacrifiant une ou plusieurs autres matières qui puissent, par leur destruction, 
fournir le complément des principes nécessaires pour les rétablir. (Voyez, dans 
mes Mém. de Phys. le §. 134.)
 

Il est donc évident, d'après ce qui précède, que l'action du feu par la voie 
humide, c'est-à-dire, par la voie des dissolutions, est à très-peu près la même 
que celle du feu par la voie sèche, c'est-à-dire, par celle des combustions, des 
calcinations, etc. puisque, dans l'un et l'autre cas, il se fait des 
destructions de combinaisons existantes, des dissipations de prin- [principes] 

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