cipes, et presqu'en même tems des combinaisons nouvelles.
Dans toutes ces opérations (les dissolutions, les combustions, les calcinations,
etc.) l’on peut assurer que si, d'une part, le feu divise les corps et en sépare
des parties, en agissant comme instrument mécanique ; de l'autre part, en se
fixant plus ou moins abondamment, et se combinant avec une partie des principes
des combinaisons qu'il a changées, ce même feu forme aussitôt des combinaisons
particulières qui n'existaient pas auparavant.
Tels sont les résultats de l’action du feu, soit par la voie sèche, soit par la
voie humide, résultats qu'on ne saurait solidement contester.
Le compte que l’on doit nécessairement tenir des effets du feu que je viens de
mentionner, prouve que le feu, soit par la voie sèche, soit par la voie humide,
ne doit jamais être employé pour faire l’analyse d'un composé quelconque,
c'est-à-dire, pour en séparer et en présenter à part les véritables principes
constituans.
Mais, disent les chimistes, en employant les mêmes moyens d'analyse sur la même
substance, nous obtenons toujours les mêmes résultats. Sans doute, et j'en ai
donné la raison
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