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rien de tout cela n'est exact, et que toutes ces prétendues analyses sont autant 
de faits mal jugés, puisque, pour les faire, on a employé l’action du feu, 
tantôt par la voie sèche, tantôt par la voie humide, et presque toujours par 
l’une et par l'autre dans le cours des opérations qu'il a fallu exécuter pour 
les terminer.
 

CONCLUSION.

Quand les chimistes feront leurs analyses sans altérer la substance à analyser 
par le feu calorique à nu, et sans faire usage d’aucune matière saline, 
c'est-à-dire, de l'action du feu par la voie humide ; enfin, quand ils 
n'emploieront que des instrumens dont l'action sera uniquement mécanique, alors 
je croirai que les produits de leurs analyses étaient véritablement contenus 
dans les matières qu'ils auront analysées (1).
 

QUESTION.

Quand cette belle partie de la physique

(1) Si après avoir lu ce Mémoire, et suffisamment médité sur tout ce qu'il 
contient, l'on prend la peine de revoir ce qui s'y rapporte dans le chap. IV de 
mon Hydrogéologie, et surtout ce que j'ai dit sur les fermens (addition, p. 
186), on sera inévitablement frappé de la force des raisons qui appuient la 
théorie que j'ai publiée. 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
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