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quel, par conséquent, nous nous trouvons sans cesse plongés ; en un mot, il doit 
constituer le milieu invisible dans lequel nous vivons, ou au moins en faire 
partie.
 

Quoique l’air commun, que je nomme gaz atmosphérique (1), soit un fluide 
absolument nuisible, ce fluide, dans lequel nous sommes continuellement plongés, 
est sans doute de 

(1) J’ai donné à l'air commun, dans lequel nous vivons, le nom de gaz 
atmosphérique, parce que, comme je le ferai voir ailleurs, c'est un composé 
gazeux, résultant de la combinaison de l'air élémentaire avec les principes 
d'une grande partie des vapeurs qui émanent et s'exhalent de toutes parts de la 
surface du globe, et qui s'élèvent et se répandent dans le sein de l'atmosphère, 
où elles s'y détruisent. Ces vapeurs, qui ne peuvent ainsi s'élever dans 
l'atmosphère que jusqu'à une hauteur limitée, y donnent lieu à la formation et à 
l'entretien continuel d'une combinaison particulière et gazeuse, dans laquelle 
l'air élémentaire (le gaz oxigène des chimistes) paraît entrer au moins pour un 
quart, et qui constitue le fluide invisible, connu sous le nom d'air commun. Il 
remplit seulement la région inférieure de l'atmosphère, que je nomme Région des 
vapeurs.
 

On trouvera des développemens à cet égard, et des preuves rigoureusement 
établies d'après les faits, dans un ouvrage que je vais mettre incessamment sous 
presse, auquel je travaille depuis près de trente ans, et qui sera intitulé : 
Théorie de l'Atmosphère terrestre. 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
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