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tout tems parvenu à notre connaissance, parce que dans ses déplacement il se 
rend sensible à nous en affectant l'organe du bouclier, en nous poussant même 
avec force, et ensuite parce qu'étant d'une certaine grossièreté dans ses 
parties, nous avons la facilité de l’enfermer dans des vaisseaux ; de l'y 
retenir à notre gré, d'en faire l'examen, etc. etc.
 

Il était donc naturel de penser qu'un fluide dans lequel nous sommes sans cesse 
plongés, qui se trouve par conséquent interposé entre tous les corps et nous, 
que nous connaissons en quelque sorte de tout tems, qui nous semble d'ailleurs 
jouir d'un ressort considérable, devait être la matière même qui nous affecte 
dans la sensation du son ou du bruit. Il était raisonnable de croire que c'était 
ce même fluide qui, dans le choc des corps, recevait un ébranlement ou des 
vibrations dans un degré de force proportionné, et propageait cet ébranlement ou 
ces vibrations jusqu'à notre ouïe.
 

C'est en effet ce qu'on a pensé jusqu'à présent, et c'est sans doute ce qu'il 
faudrait continuer de croire, si l'observation des faits ne nous apprenait d'une 
manière convaincante que le fluide, quel qu'il soit, qui a la faculté de nous 
transmettre le bruit ou le son, a 

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