extrême, pénétrant facilement les masses de tous les corps, et conséquemment
répandu partout dans notre globe (Mém. de Phys. etc. p. 136, nos. 146 et 147),
je suis forcé dereconnaître que le feu éthéré dont il s'agit, et la matière
propre du son et du bruit, sont une seule et même matière.
Ce n'est assurément point par hypothèse ni par aucune supposition vague et
gratuite que j'ai établi l’existence du feu éthéré, et auquel j'ai assigné,
d'après l'examen des faits, les qualités essentielles qui lui appartiennent.
J'ai acquis et publié à cet égard des preuves suffisantes pour convaincre ceux
qui n'aiment que des connaissances exactes, et j'ose dire que ces preuves sont
telles, que je n'ai pas à craindre qu'on entreprenne de les contester
publiquement.
J'ai été conduit à découvrir l'existence du feu éthéré, en suivant avec soin
tous les faits relatifs au feu calorique, et en examinant les suites de son
expansion, c'est-à-dire, ce qu'il devient lui-même au terme de l’expansion qu'il
éprouve (Mém. de Phys. etc. p. 171 et suiv.). Je fus ensuite confirmé dans ma
découverte, en observant les faits relatifs à la chaleur communiquée au globe
terrestre par la lumière du soleil, et à celle qui se forme
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