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et s'amasse sur un point ou un corps résistant, par les chocs multipliés de la 
lumière réunie au foyer d'une lentille. J'en fus surtout convaincu lorsque des 
expériences qui me sont propres, m'eurent appris que la lumière dont je viens de 
parler, n'avait en elle-même aucune chaleur quelconque.
 

Newton avait, il y a long-tems, pressenti l'existence d'un fluide semblable, 
c'est-à-dire, d'un fluide subtil, élastique, et qui pénètre tous les corps ; 
mais il ne put trouver les moyens d'en établir la démonstration. En effet, 
démontrer l'existence d'un fluide qu'on ne saurait faire voir et qu'on ne peut 
retenir dans aucun vaisseau, cela n'est pas facile à exécuter.
 

Cet homme illustre en fait beaucoup mention dans ses questions, qui sont à la 
suite de son Traité d'Optique. (Voy. les questions 17, 18, 19, 20 et 21.) Il 
donne à ce fluide le nom de milieu éthéré, et à son égard il s'exprime ainsi à 
la fin de sa dix-huitième question :
 

« Ce milieu n'est-il pas excessivement plus rare, plus subtil et plus élastique 
que l'air ? Ne pénètre-t-il pas facilement tous les corps ? Et par sa force 
élastique ne se répand-il pas dans tous les cieux ? »
 

 Ce dernier membre de la question est complétement hypothétique et n'est point 
vrai- [vraisemblable] 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
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