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semblable ; au lieu que ceux qui le précèdent, peuvent recevoir une réponse 
affirmative appuyée sur des faits bien constatés.
 

Si Newton eût bien connu le feu calorique, et s'il eût découvert que ce feu 
n'avait qu'accidentellement, et non essentiellement, les facultés qu'on lui 
observe, il n'eût pas manqué de découvrir le feu éthéré, d'en établir la 
démonstration, et de reconnaître en lui ce même fluide subtil, éminemment 
élastique, qui pénètre tous les corps que son génie et son œil observateur lui 
ont fait pressentir, et auquel il a donné le nom de milieu éthéré.
 

On voit que Newton pensait que la lumière agit sur son milieu éthéré comme sur 
les autres corps, et qu'elle excite dans sa masse et dans celle des autres 
corps, des ondes de vibrations qui causent en eux la chaleur ; il croyait en 
outre que les vibrations de son milieu éthéré, ainsi que celles de beaucoup 
d'autres corps, avaient à leur tour la faculté d'agir sur la lumière, de la 
lancer, de la réfléchir et de la réfracter, selon leurs différens états et leurs 
diverses natures.
 

Mais tout cela n'est qu'une belle hypothèse, digne à la vérité du génie de 
l'illustre Newton ; hypothèse que ce savant justement célèbre fut obligé 
d'imaginer pour remplacer deux 

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