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 3°. Que ce même fluide subtil qui est répandu dans toute la masse de l'air 
atmosphérique, est la cause essentielle du ressort dont cet air paraît jouir par 
lui-même, et que c'est aux vibrations communiquées au fluide subtil dont il 
s'agit, vibrations qui se transmettent avec célérité à travers différens 
milieux, même à travers des milieux solides, qu'il faut rapporter la cause 
immédiate du son et du bruit par rapport à nous ;
 

4°. Que le fluide subtil qui constitue la matière propagatrice du son, est 
parfaitement le même que le feu éthéré dont j'ai démontré l'existence dans mes 
différens écrits, et qu'on peut aussi le regarder comme le même que le milieu 
éthéré dont a parlé Newton, si, à toutes les facultés bien reconnues de ce 
fluide, l'on n'y joint pas la supposition par laquelle Newton attribue à ses 
vibrations une vitesse plus grande que celle du mouvement de la lumière, ni une 
existence au-delà de notre globe (1) ; 

(1) La lumière, comme on sait, met environ 7 minutes à parcourir l'espace qui 
nous sépare du soleil ; elle parcourt donc au moins 760,000 lieues (38,000 
myriamètres) par seconde, tandis que les vibrations de la matière du son 
parcourent à peine un huitième de lieue par seconde. 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
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