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coïncidait parfaitement avec le centre de forme de cette planète, il serait 
évident que les rayons terrestres en opposition se ressembleraient par leur 
longueur et par le rapport de leur masse. Or, comment concevoir qu'un rayon 
terrestre qui aboutit aux grandes profondeurs de la mer, et qui par conséquent 
est terminé par une colonne d'eau de 5 kilomètres (une lieue forte) ou peut-être 
davantage en longueur, soit égal en masse à un rayon opposé, composé entiérement 
de matière solide, si celui-ci n'est plus court que l'autre ? Comment concevoir 
que le rayon terrestre qui soutient les Alpes de la Suisse, pays le plus élevé 
de l'Europe, ne soit pas un peu plus court que le rayon opposé qui aboutit à 
l'Océan austral, à environ 40 myriamètres (presque 100 lieues) de la 
Nouvelle-Zélande ?
 

A la vérité, comme, selon mon opinion, toute la masse intérieure du globe doit 
être quartzeuse et même totalement vitreuse, et que ce n'est que près de sa 
surface que se trouvent les matières composées pierreuses, terreuses et autres, 
ainsi que les eaux ; la distance du centre de gravité du globe à son centre de 
forme, ne peut être que fort petite. Cette distance, qui vraisemblablement 
n'équivaut pas à la millième partie en longueur 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
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