d'un rayon terrestre, fait que l'axe de rotation ne passe pas loin du centre de
forme ; en sorte que la vitesse de la révolution diurne de tous les points de la
surface du globe, qui sont sur le même parallèle, ne parait pas inégale,
quoiqu'elle le soit réellement un peu.
Il résulte, à ce qu'il me semble, de ce que je viens d'exposer, qu'à mesure que
l'Océan déplace son lit en s'avançant d'un coté quelconque, ce que je vais
prouver tout à l'heure, le centre de gravitation du globe se déplace également.
Et l'on conçoit que ce centre déplaçable, qui est nécessairement opposé aux plus
grandes profondeurs de l'Océan, aura fait une révolution complète autour du
centre de forme, lorsque l’Océan aura achevé sa révolution autour du globe ;
révolution qu'il paraît avoir faite au moins une fois.
CONCLUSION DE CE CHAPITRE.
Quoique l'influence des eaux douces sur les parties nues de la surface de notre
globe tende continuellement à altérer tous les corps, à détacher de toutes les
masses solides, des particules qui en faisaient partie ; à les entraîner, les
charrier et les transporter dans les feux les plus bas, et conséquemment à
contribuer sans cesse au comblement du bassin
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