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d'un rayon terrestre, fait que l'axe de rotation ne passe pas loin du centre de 
forme ; en sorte que la vitesse de la révolution diurne de tous les points de la 
surface du globe, qui sont sur le même parallèle, ne parait pas inégale, 
quoiqu'elle le soit réellement un peu.
 

Il résulte, à ce qu'il me semble, de ce que je viens d'exposer, qu'à mesure que 
l'Océan déplace son lit en s'avançant d'un coté quelconque, ce que je vais 
prouver tout à l'heure, le centre de gravitation du globe se déplace également. 
Et l'on conçoit que ce centre déplaçable, qui est nécessairement opposé aux plus 
grandes profondeurs de l'Océan, aura fait une révolution complète autour du 
centre de forme, lorsque l’Océan aura achevé sa révolution autour du globe ; 
révolution qu'il paraît avoir faite au moins une fois.
 

CONCLUSION DE CE CHAPITRE.

Quoique l'influence des eaux douces sur les parties nues de la surface de notre 
globe tende continuellement à altérer tous les corps, à détacher de toutes les 
masses solides, des particules qui en faisaient partie ; à les entraîner, les 
charrier et les transporter dans les feux les plus bas, et conséquemment à 
contribuer sans cesse au comblement du bassin 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
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