aux époques des points journaliers que je viens de citer, j’ai beaucoup de fois
remarqué qu’il donne lieu à des changemens dans l’atmosphère qui paroissent
généraux, et que le baromètre indique plus ou moins fortement, selon la nature
du point et celle des circonstances dans lesquelles il se rencontre.
J’ai reconnu ensuite que ces différens points mestraux diffèrent entr’eux par le
degré d’intensité, et quelquefois par la nature de leur influence sur
l’atmosphère ; en sorte qu’il n’est pas plus possible de placer, par exemple,
les quatre octans sur le même degré d’influence, qu’il ne le seroit de placer
aussi au même degré les deux sysygies, les deux apsides, les deux nœuds, les
deux points lunisticiaux.
Enfin, j’ai encore reconnu que ces différens points mestraux, lorsqu’ils
arrivent, reçoivent tantôt un affoiblissernent et tantôt un accroissement dans
leur influence, de la part de la disposition générale des autres points
influens.
Cette dernière considération m’a fait sentir que pour étudier d’une manière
profitable l’influence propre des différens points mestraux, il faut distinguer
à leur égard le produit de chaque sorte de disposition générale, de celui qui
appartient à l’heure de l’arrivée de chacun de ces points.
J’examinerai ce dernier produit après avoir dit un mot des octans.
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