Sur l'observation des vents
au-dessus des grandes plaines et au milieu des continens ou des grandes îles.
Mais je sais que dans les pays de montagnes, par des déviations que les vents y
subissent, et que dans le voisinage de la mer, par des différences de
raréfactions atmosphériques diurnes, il y a des modifications à déterminer dans
le caractère et les effets des vents qui soufflent dans les pays qui sont dans
ces situations. Je m'en occuperai dans un autre numéro.
Sur l'observation des vents.
J'ai déjà exprimé, dans l'Annuaire météorologique de l'an X, p. 112, combien
l'observation exacte des vents qui règnent chaque jour, était importante pour
l'intelligence des faits météorologiques, et en même temps combien elle étoit
difficile.
Les physiciens qui se sont occupés d'observations météorologiques, ont beaucoup
multiplié les genres d'observations à faire chaque jour ; et l'on sait qu'outre
l'observation du baromètre, du thermomètre, et de l'anémomètre, la plupart se
sont astreints à observer l'hygromètre, l'udomètre, l'atmidométre, la boussole,
la couleur du ciel, &c. Je suis bien éloigné de blâmer leur zèle à cet égard :
mais il m'a paru qu'ils ont attaché peu d'importance à l'observation des vents ;
car la plupart se sont contentés d'observer l'anémomètre, ou les girouettes qui
en tiennent lieu, et en cela je crois qu’ils se sont fortement
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